Analyse complète des revenus moyens et des habitudes de consommation des ménages français en 2024
Données clés sur les revenus et le pouvoir d'achat des Français
Distribution des revenus nets mensuels des ménages français
Comment les Français dépensent leur budget mensuel
Revenus moyens et coût de la vie par région
| Région | Revenu Net Moyen | Coût Logement | Pouvoir d'Achat |
|---|---|---|---|
| Île-de-France | 3 240€ | 1 180€ | Élevé |
| Auvergne-Rhône-Alpes | 2 680€ | 780€ | Bon |
| Provence-Alpes-Côte d'Azur | 2 420€ | 850€ | Moyen |
| Occitanie | 2 180€ | 650€ | Bon |
| Nouvelle-Aquitaine | 2 290€ | 620€ | Bon |
| Grand Est | 2 350€ | 590€ | Bon |
| Hauts-de-France | 2 080€ | 520€ | Moyen |
| Bretagne | 2 320€ | 680€ | Bon |
Points clés sur l'évolution des revenus et des habitudes de consommation
Les revenus nets des Français ont progressé de 2,1% en 2024, mais l'inflation de 4,2% a réduit le pouvoir d'achat réel. Les cadres et professions libérales restent les mieux lotis avec des revenus moyens supérieurs à 4 000€ nets mensuels.
Le logement représente désormais 28,5% du budget des ménages, soit une hausse de 1,2 point par rapport à 2023. Cette augmentation s'explique par la hausse des prix de l'énergie et des loyers dans les grandes métropoles.
Le taux d'épargne des Français s'établit à 8,7%, en baisse par rapport aux 12,4% de 2022. Cette diminution reflète l'impact de l'inflation sur le pouvoir d'achat et la reprise de la consommation post-COVID.
L'Île-de-France conserve les revenus les plus élevés (3 240€ nets mensuels) mais aussi les coûts de logement les plus importants. Les régions du Sud-Ouest offrent le meilleur rapport qualité de vie/pouvoir d'achat.
Les Français consacrent 15,2% de leur budget à l'alimentation, stable par rapport à 2023. En revanche, les dépenses de transport (13,8%) et de loisirs (9,4%) sont en légère hausse avec la reprise des activités.
L'écart de revenus entre cadres supérieurs (4 850€) et employés non qualifiés (1 680€) s'est creusé de 3,5% en 2024. Cette tendance reflète la polarisation du marché du travail français.